Fruits Pur : Les origines de sa lignée remontent en droite ligne de nobles familles: son arbre généalogique trouve en effet ses ramifications dans la famille Chevalier ainsi que dans la famille Cyclamen, deux grands noms de Fruits français. Il est le fils d'un Sang pur Amazonnien dont la lignée trop jeune ne saurait être connue, et d'Asia de Cyclamen. S'il est impossible de "lire" sa provenance à son physique, on peut pourtant remarquer la noirceur anormale de son regard... Il ne le porte pas sur le front, mais il semble pourtant que du sang de l'étrange et secrète magie du peuple Amazonnien courre dans ses veines...
DON :
Fusion. Le Don d'Asrandrel est difficilement définissable, et a quelque peu donné du fil à retordre à notre expert (C.Carter, qui d'autre?) mais l'accident survenu lors de sa présentation devant l'arbre permet de savoir ce qu'il en est: le Don d'Asrandrel est la Fusion. Il entre à l'intérieur des gens, et les contrôle, il devient eux, s'empare de leur corps et de leur capacité, ou s'il n'est pas assez puissant pour dompter "l'âme" du possesseur du corps, se fait expulser. Ce n'est pas une sorte de vol de pouvoir, puisqu'il se fond directement dans la personne et s'accapare son corps.
La rencontre avec son Daemon a suscité un état plus profond et complexe de son pouvoir, un état qui lui a echappé. Le Daemon et son humain sont en effet comme une âme séparée en deux corps. En fusionnant avec Sâa, leurs âmes n'en font qu'une, c'est une symbiose. Asrandrel ne peut, ne veux et ne saurait se défaire de ce nouveau "moi". Il est donc Asrandrel Sâa Sariel, un humain aux capacitées de Daemon. Certaines personnes à KC pourrait cependant changer la donne...
DAEMON :
Le Garou d'Ombre
On sait peu de choses sur le garou d'ombre. Les personnes qui ont survécu pour en parler sont peu nombreuses. C'est une créature antique, détendtrice d'une magie malfaisante, noire. Les projectiles, magiques ou non, la traversent sans lui faire de mal. Quant à la magie, elle fonctionne bien mais ses effets s'annulent en touchant le corps ténébreux du garou. Sâa ne se connait pas de semblables et règne sur une portion de la forêt amazonnienne. Aucun autre prédateur en ce lieu: nul n'eszt assez fou pour disputer le territoire d'un garou d'ombre. Carnivore, elle est un puissant prédateur. C'est un changeforme, capable de prendre n'importe quelle apparance, même si sa forme favorite est celle d'une panthère noire. Une particularité qui permet de la reconnaître: elle a six doigts/pattes/griffes, selon ce en quoi elle se change. Elle joue avec ses proies, prenant un plaisir sadique a les pourchasser et se repaissant autant de leur peur que de leur chair. Elle est formée de lambeaux d'"ombre", à défaut d'avoir un mot pour nommer cette matière, et peut se dissimuler tout à fait dans le noir ou dans un coin sombre, car elle n'accroche jamais la lumière, semblant "l'aspirer".
On sait que Sâa n'est pas, ou en tout cas n'a pas été le seul garou d'ombre, car il est déjà arrivé que l'un d'entre eux soit vaincu. A l'heure actuelle il est difficile de savoir si Sâa est la dernière de son espece, mais tout laisse croire que c'est le cas. Rien n'attaque la chair d'un garou, excepté lorsqu'un autre garou se dresse sur son chemin, tel qu'un loup, ou autre... Pourquoi? Est-ce l'ivoire? La magie mélée a cet élément? Personne ne le sait. Même armé d'un couteau, encore faudrait-il être capable de rivaliser avec une panthère noire... Ou pire encore. Les dragons pourraient sans doute venir a bout de telles créatures, mais ceux de la foret amazonienne, petits, plus apparentés a de très grands lézards, souvent dépourvus d'ailes, ou dotés seulement d'ailes leur permettant de planer, font les délices de ce fauve s'il les croise sur sa route. Le feu qu'ils crachent semble pourtant parvenir à les blesser. On sait égalemment qu'excalibur, l'épée enchantée, a pourfendu de telles créatures au moment de la Grande guerre, qui relègua les faunes et magiciens dans les ténèbres. Mais qu'y avait-il que cette épée ne puisse occire?
Créature inquiètante, envoutante, le Garou d'Ombre est, grâce au ciel, un animal sédentaire, bien que pourvu d'une intelligence ressemblant à la notre. Il est attaché a son territoire, qui est, de ce que nous en savons, une très grande fôret. Nulle crainte donc, de croiser un tel prédateur.
"Je suis Sâa, le garou d'ombre. Né au début du monde, indompté et sans égal, bête et conscience, je m'adapte et je vaincs. Il y a moi, Sâa, le changeforme, moi et la nourriture. voilà tout."
Spoiler:
Cet animal est extrait de La Malerune, tome 3, La belle Arcane. Les eeules informations inventées sont celles qui concernent les dragons, excalibur, et son habitat naturel. Suis ici les extraits du livre qui font référence à cet animal :"La région qu'ils traversaient paraissait figée, comme si même les plantes, les arbres se retenaient de respirer. [...] "Je crois suivre une espèce de panthère, mais les empreintes se modifient pour former des sabots, puis les grandes griffes d'un ours-rouge; elles prennent encore une forme étrange que je ne connais pas et redeviennent panthère..." [...] "Il fit le tour de l'arbre pour leur désigner l'autre face du tronc. Celle-ci était déchiquetée sur toute sa hauteur, laissant apparaître le bois frais. Sur les bords du tronc, de grandes marques à six griffes espacées. [...] Sur leur droite, sautant d'un arbre aux branches touffues sur lequel il se tenait camouflé, une panthère au pelage d'une insondable noirceur atterit souplement sur le sol et s'élança pour leur barrer le passage. Au fur et a mesure de son approche, le corps de la panthère ondulait d'une souplesse hors norme. [...] Quelque chose d'ancien émanait d'elle, d'ancien, de corrompu, de profondément malfaisant. [...] "Je suis Sâa, le garou d'ombre. Né au début du monde, indompté et sans égal bête et conscience, je m'adapte et je vaincs. Il y a moi, Sâa, le changeforme, moi et la nourriture. voilà tout." Tout en devisant, le garou se transformait, adoptant diverses formes. Il se dressa tout d'abord à trois mètres de haut, étiré en une silhouette longiligne hérissée de longs piquants, après quoi il emprunta successivement les formes approximatives d'un scorpion géant, d'un molosse à six pattes et deux têtes, d'un ours-rouge,avant de finalement reprendre sa forme première de félin. [...] Le trait de Vertymbras traversa le changeforme sans lui causer le moindre dommage. Vertymbras essaya une flêche magique qui fusa en laissant un sillage argent et magenta mais le résultat fut le même. La flêche passa à travers le corps du garou et poursuivit son élan pour aller se ficher dans un arbre qu'elle déchiqueta. Mjöllnar perdit l'une de ses hachettes sans connaître plus d'efficacité. quant à la magie de zétide, elle fonctionnait bien mais ses effets s'annulaient en touchant le corps ténébreux du garou Le changeforme restait tranquillement dressé a les attendre, comme pour leur faire comprendre qu'ils ne pouvaient rien contre lui. [...] Ils couraient et le garou d'ombre les pourchassait. [...] il jouait avec eux, avec leurs nerfs. Il apparaissait au détour du paysage, et disparaissait aussitôt. [...] sâa leur laissait prendre de l'avance et les retrouvait avec une déconcertante facilité, malgré leur précautions. ils le sentait confusément sans toutefois parvenir à le situer. [...] Le seul point positif de leur situation était qu'au moins, ils n'avaient rien d'autre à redouter que le garou. A moins de s'approcher d'une plante carnivore, ils ne risquaient pas d'autres mauvaises rencontres. Nul ne disputait le territoire de chasse d'un garou d'ombre. Ils fuyaient donc sans répit, ne s'octroyant que de brefs temps de repos, sachant que le garou les attaquerait dès qu'il le voudrait, dès qu'il en aurait assez de jouer. Il eur était impossible de le distancer. [...] un tronc d'ébène était posé le long du chemin. Le tronc d'arbre se transforma en manthère au moment ou Mjöllnar passait à côté. D'un revers de griffe, sâa frappa le boucler que le nain releva d'instinct. Le métal renforcé de runes de protections fut déchiré comme du papier. Mjöllnar trébucha et d'un autre coup de griffe, le prédateur d'ombre lui arracha son casque. [...] En face de lui, ramassé sur lui-même, se tenait hogo, métamorphosé en loup-lycante. Le guerrier n'avait pu résister à l'appel du Septième Pouvoir: le garou d'ombre allait les massacrer. [...] Les deux fauves bondirent l'un sur l'autre. un bref corps à corps et ils se reculaient hors de portée de leur vis-à-vis. Campés sur ses quattres pattes, Hogo n'avait rien. Lucia souffla de soulagement avant de tourner ses yeux sur le changeforme. Sâa avait été touché, un lanbeau de sa peau éthérée se détacha de son épaule et s'évanouit en touchant le sol. Il rugit, pas de douleur mais de colère."
NATIONALITÉ & ORIGINES :
Equatorien, descendant de colons, eux-même descendants d'un terrible criminel, Tristan Ibis de Cyclamen, gracié et "invité" a occuper l'Equateur au moment de la colonisation.
CAMP :
Ordre de l'Ombre
AVATAR :
Tom Sturridge
Monsieur Est Un Assassin
Quand Il Est Morose
« Il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible, et non l’invisible » Oscar Wilde
Une démarche de fauve, une musculature de fauve. Une silhouette déliée, élancée, vivace. C'est certainement ainsi que l'on pourrait décrire cet homme d'un mètre 78, en l'entrapercevant. Il semble qu'il soit toujours dans l'ombre, toujours passant. Cet homme qui, sans être petit, n'est pas très grand, et qui pourrait passer inapercu, si la lumière n'était pas comme aspirée par lui. Rien ne l'éclaire. Il est voué à l'obscurité.
Le visage oval, à la machoire dessinée, j'ai un profil que certains disent attrayant, et que d'autres dénigrent, mal à l'aise. Je mets souvent mal à l'aise. Cela me plaît. Mes lèvres d'un rose presque rouge et ma peau lunaire me valent d'être souvent affublé du ridicule surnom de vampire. Ridicule en effet, car je ne plonge pas mes dents dans le cou des gens. C'est... Très sale, on ne sait pas exactement ou ça a trainé... Non. Par contre, il y a une approche que l'on peut faire entre mon physique et celui de ces créatures de la nuit: je suis une créature de la nuit. Comme eux, le mal suppure de moi, et ce, de façon étonnante. On dit que les yeux sont les portes de l'âme. Les miens emprisonnent ceux qui s'y plongent. Abysses noires dont on ne saurait dissocier la pupille de l'iris, ils sont pareils a deux puits sans fond, et la couleur en devient oppressante, dans tout ce blanc. Ma chair a alors un aspect iréel, proche du marbre. La douceur de celle-ci, qui, pour une obscure raison, est est sera je m'en doute, toujours imberbe, nie cette version sans en convaincre aucunement. Mes cheveux noirs corbeaux semblent trempés dans une encre légerement bleutée. Trop propre, trop beau peut-être même pour être honnête. Pourtant, un oeil averti remarquerais immanquablement les défauts: personne n'est parfait, et bien que je m'élève au dessus de la norme, je ne saurais échapper à ce fait qui est indubitablement humain, puisqu'humain je suis. Là est ma ressemblance avec les vampires: le charisme que je dégage est proche de l'ensorcelement. Je sais à quoi ceci est dû. Ce n'est pas moi que vous voyez. Ce n'est pas moi que vous sentez. Cette obscuritée n'est pas mienne. Je suis paré du manteau de ténèbres de sâa, qui me dôte de sa splendeur éthérée. Je suis mauvais. Et vous, qui goutez des yeux ce mal qui exhude de moi, vous êtes pêcheurs.
CARACTÈRE :
Je mets souvent mal à l'aise. Cela me plaît... N'allez pas croire que je refuse cette obscurité qui m'entoure et pulse de mon corps, résonne dans mes pas, murmure à vos oreilles lorsque je ne suis pas loin. Cette obscurité, ce néant, toute cette vilénie... C'est moi. Je m'assume tel que je suis. Suis-je vraiment mauvais ? J'aime me faire plaisir, et cela passe il est vrai, souvent par le fait de faire du mal aux autres. Je me repais de leur douleur, avec un sadisme qui frôle parfois la folie. Je ne marche qu'à l'envie, comme un animal. Je suis un fauve, cela est certain. Nous sommes un fauve, et un fauve ne fait que ce qui lui chante. Il m'est arrivé d'avoir envie de viande rouge. Cela est dû au monstre qui est en moi. car je ne suis pas un. Je ne serais, ne pourrais jamais être un. La solitude n'est pas pour moi, je vous la laisse. Je suis deux, et les battements de mon coeur seront doubles jusqu'au dernier sursaut de vie qui m'animera. Le montre est cruel, le monstre est assoiffé. Il est mesquin, ironiqsue, il a la sagesse du monde. Le monstre est un félin, un incroyable chasseur. Je suis humain. Je suis l'humain qui abrite le monstre. Je suis une ombre. un ombre féline, un humain chasseur. Je glisse, je m'eclipse. Je suis là, et pourtant, diaphane, je disparait sans cesse. Plus illusoire que matériel, vous aurez tôt fait de m'apeller "mauvais rêve"... Car j'incite au rêve, n'en déplaise à quiquonque. Et aux cauchemards. Dans votre dos sans que vous puissiez me saisir, je disparais et change de forme, car tel est mon don. Je manipule, j'ensorcelle, je m'amuse. Tout dans ma vie est tourné dans cet unique but: assouvir mes désirs. La créature qui sommeille en mon sein à peur de l'ennui, c'estr une peur panique qu'elle ressent, dûe aux ans immémoriaux qu'elle a traversé. Je n'aime pour ainsi dire pas grand chose. Mais j'aime le monstre, et sa douleur est mienne. Je le satifait, car tel est mon bon vouloir. Il me prète ses dons, car tel est le sien. Notre entente est parfaite, et sa voix berce mon âme de soupirs aux relents fétides, que j'hume avec emphase. Elle réclame du sang, de la douleur. Je la fais patienter. Je maltraite, je frôle la corectionelle, j'effleure le fil de votre Destin, je m'amuse. Je m'amuse: mon amusement passe par les désirs de Sâa. Suis-je mauvais? A vous de me le dire, mes agneaux... Le loup est toujours mauvais pour ses proies. Bientot, bientot... Je pourrais assouvir mes desirs de sangs. Nos désirs.
Que se passerait-il, si l'un ou l'autre de nous deux prenait le pas ? Il est cruauté pure. Dans le domaine, je ne suis pas mal non plus. Mais ou est le "je"? Le "je" se perds, dans un "nous" qui est aussi vieux que moi. Sans lui, je ne suis rien. Sans moi, il est. Il m'est indispensable, et pour cela, je le hais. Ce n'est pas sa laideur que je hais. C'est la mienne. Cette laideur d'assisté. Cette laideur que personne ne saurait voir. Sauf elle. Elle qui ressent la dissonnance, elle chez qui le charme ne semble pas suffire. Elle qui me déchire. Une terrible envie de faire couler son sang... de caresser sa peau. Je suis déchiré. Elle doit mourir. Elle doit être mienne. Elle ne "nous" détruira pas. Deux obstacles, deux fausses notes: Cleryl Carter, qui de par son pouvoir nous sépare, et l'arbre. Je le ferais brûler. Je n'ai jamais tué personne encore, mais cette idée ne me rebute pas. Les rangs de l'Ordre de l'Ombre se reformerons, la prophétie l'annonce. Mon âme damnée me le murmure à l'oreille. Je serais là. Je serais là et je me repetrais de massacre.
HISTOIRE :
Je suis né dans le plus bel endroit du monde. Mes yeux se sont ouverts. J'ai vu le beau, j'ai vu le laid. J'ai gouté la vie, et le premier cri que j'ai poussé était un cri de défi: prenez garde, je suis là. Je suis né dans le plus bel endroit du monde. Petit, je n'étais qu'une grande paire d'yeux, fixés sur tout, et partout. Mon regard d'enfant mettais mal à l'aise, et peu de personnes osaient le soutenir, aussi n'ais-je eu que peu de visages humains à contempler. Aux caresses maternelles, j'ai vite préféré la peau froide et luisante des serpents de la serre. Je n'ai prononcé mon premier mot qu'au terme de ma quatrième année. Pas que je ne sache pas le faire: j'avais pour mon âge, un vocabulaire particulièrement riche, d'après mes parents. Non. Je n'ai pas parlé avant car je n'en avais aucunement ressenti le besoin. Je me présente: Je suis Asrandrel Sariel, fils de Abel Sariel et d'Asia de Cyclamen. Mes parents sont connus dans le monde des Fruits et celui des Métaux: ce sont d'émminents chercheurs, et grâce a leurs découvertes, ils ont sauvé des milliers de vies, et permis de créer de grands nombres de vaccins. Nous vivons dans ce pays de milieu du monde, car mes parents cherchent, et cherchent toujours. La forêt Amazonnienne serait un des "puits de magie" de ce monde. Des créatures antiques se tapiraient là. Mes parents sont des gens discrets, aux attitudes héritées peut être de mon aïeul, Tristan Ibis de Cyclamen, condamné pour avoir empoisonné bon nombre de Fruits et de Métaux de son époque, et gracié à cause de sa connaissance des poisons qu'il administrait et qui étaient entrés sur le marché. Peut être ont ils hérités de lui ce désir de trouver. Le pire des venins, et le remède. C'est une course: mes parents courrent ainsi, cherchant a rattraper la mort, l'embrassent sur les deux joues, avant de lui mettre un coup de pied au cul. Il semblerait qu'il s'agisse d'un jeu merveilleux, malheureusement, je n'y suis pas convié. Jouer à chat avec la faucheuse ne laisse pas vraiment de place pour s'occuper de la descendance. Qu'importe. Je m'occupais de moi-même. rien de notable ne m'est arrivé durant ce début de vie. Ce n'est qu'au terme de ma quatrième année que je puis réellement avoir quelque chose à raconter. en effet, je ne me rapelle de cette époque ou j'étais encore incomplet que peu de chose: le sentiment de solitude dont je me souviens ne me donne pas très envie d'y penser. J'étais vide, sans envies ni désirs, sans buts. Je cherchais le contact, je me mouvais et rampais dans les cages de la serre, j'étais serpent, indolent. J'étais mou. Tout comme Sâa accepte le fait de mourir lorsque je serais au terme de mon existence, et abandonne donc sa liberté, j'abandonne sans regret mes souvenirs, ce qui faisait de moi cet enfant si seul, qui n'avait que son coeur aux oreilles.
Un jour particulièrement sec, nous nous sommes rendu, mes parents et moi, au coeur de la forêt. ses excursions étaient ourrantes: mes parents s'y rendaient pour observer des serpents, récuperer certaines plantes, ou poursuivre leurs recherches sur la faune. Il était plus rare que je sois convié. J'acceptais cependant, chaque fois que cela m'étais proposé, car il y a entre les arbres tnt de choses a saisir que les larmes ne peuvent que venir faire rideau. Ce jour particulièrement sec, j'ai ouvert la bouche pour la première fois. Pour la première fois, j'ai émis un désir, et j'ai demandé a les accompagner. C'est sans doute la rareté de ma parole, et le fait qu'il s'agissait de ma première demande qui a contraint mes parents a accepter et a tourné peut être pour la première et la dernière fois leur attention dans ma direction. Cette demande venait d'un appel au plus profond de moi. Quelque chose me poussait en avant, quelque chose de si fort qu'il avait su briser l'étau de silence que j'avais forgé autour de moi. nous marchions légerementr en retrait, les guides en devant ouvrant le passage de leurs sagaies, mon père en retrait, ma mère enfin qui s'obtinait a me tenir la main et regardait partout sauf vers moi. Elle avancait vite, et je courrais literalement. C'est moi qui lui faisait forcer l'allure. Je me souviens des cris des guides, et de leur panique soudaine. Je me rapelle que soudain, mes petites jambes ne suivaient plus le rythme effrené. Sans savoir pourquoi ni comment, nous fuyons, et la peur agitais les membres de la troupe avec frénésie. Ma mère m'a laché, car j'ai trébuché sur une racine. Jétais hébété, saisis par cette situation, la peur au creux du ventre, sourde angoisse transmise par ma génitrice. D'ailleurs, d'elle, plus de trace. J'étais assis, la cheville foulée, et je ne pleurais pas: j'avais mal, j'avais peur, mais la lumière filtrant a travers l'enchevetrement du feuillage au dessus de moi me fascinait. La force qui me poussait depuis tout à l'heure c'était apaisée, et il ronflait un moi une chalmeur si douce que j'aurais pu m'assoupir. Elle incitait au silence, et c'est ce qui d'ailleurs me permis de me rendre compte de ce fait: un silence oppressant reignait sur les lieux. UIne foret n'est jamais silencieuse: les feuilles bruissent, les oiseaux pépeint, les animaux dans le lointain font entendre leur voix. La foret n'est silencieuse que lorsqu'un fauve est tapis. alors, elle retiens son souffle, permettant a la proie un dernier répit. Un éclair noir à fusé sous mes yeux. Pas le temps de réaliser: le noir était partout autour de moi. C'était lisse. C'était lisse et noir, c'était lisse et luisant. un serpent absurdement grand, et noir, un seprent suintant une sorte d'obscurité malsaine c'était enroulé autour de moi. J'ai essayé de me lever, et un cri de douleur m'a échappé, tirant au monstre un rire joyeux. Je n'avais jamais entendu de serpent rire. J'aurais pu y réflechir, mais mon corps s'élevait seul, et mes cris redoublèrent, la douleur de ses anneaux qui se serraient et la peure que provoquait cette entitée diabolique me rendant soudain bavard. Elle s'amusait, relachant la pression, pour soudain se resserer. Mes os craquaient, ma voix était une seule stridulation. Mes yeux se voilaient, et je rencontrais la terrible compagne de bac a sable de mes parents. Sa tete ne me revenait pas. Le jeu était fini, j'étais en train de mourir, j'étais mort si vite... Je me démantibulait, et la douleur était si grande qu'elle m'avait quitté. Le serpent me laissa tomber, et, chiffon sale et sans consistance, j'atteris en tas serré. Il fondit sur moi, et me mordis. Je hurlais. Je mourru.
"Je" mourru ce jour là. En réaction à la terrible attaque, ou dans une fulgurante envie du vivre, j'avais déclenché mon pouvoir, ou il s'était déclenché seul, allez savoir. Toujours est-il que j'étais, que nous étions enfin. Sâa devant se phénomène, était restée perplexe. elle avait réfléchit, après avoir tenté de me chasser sans y parvenir, et de me tuer sans plus de succès. Si elle ne pouvait me dévorer, c'est que je n'étais pas une proie. Elle, prédateur suprème, ne pouvait concevoir qu'un humain soit autre chose. nous pensions. Nous écoutions le silence. C'est au coeur de cet état privilégié que nous avons entendu la réponse. Nous avons découvert l'évidence qui se profilait, nous l'avons gouté, nos deux battements de coeurs, si proches, un seul, ce son grave et riche nous a répondu, nous avons découvert le "nous". Cette découverte ne se fit qu'en un battement de cil. L'enfant se releva, different, changé. Une panthère retrouva la trace des parents irresponsables. Elle sauta sur la femme, qui recueilli l'enfant, non sans un cri de terreur. Maigre vengeance.
je grandis, et ma force se décupla. Je découvrais toutes les formes que je pouvais adopter et Sâa m'en soufflais dont j'ignorais même l'existence. Elle parlait, et sa voix bercait mes nuits. J'avais été une paire d'yeux insatiables, je devins une écoute, puis une parole, car le désir passe par la parole. J'avais enfin des desirs. Nous étions. Ce fait emplissais mon coeur d'un bonheur qui ne le quitta pas. Au dehors, mes parents s'inquiètaient. Je devins plus solitaire que j ne l'avais jamais été. C'est que je n'avais jamais été si accompagné, mais cela, ils n'auraient su le deviner. Je ne leur parlais pas, et passait le temps qu'ils m'offraient à vagabonder au dehors, rentrant toujours tard. Je ne parlais encore que peu. Je ne parle d'ailleurs toujours que lorsque je le désire, et je ne désirais pas leur dire grand chose. Les années défilèrent. une force surhumaine, une vitesse et une rapidité hors norme, le plaisir de me fondre sous les apparances que je voulais, encore et encore. Une cicatrice, aussi. Les traces de morsures, qui avec la croissance se sont etirées sur le coté droit de mon ventre et de mes côtes. Des morsures de panthère. J'ai souvenir d'un serpent. Qu'importe. Cette marque, c'est mon second nombril. On est jamais très exigeant en matière de nombril, que je sache.
Mon arrivée a KC est le second axe de ma vie: mes parents m'avaient déjà vaguement parlé de cette école du bout du monde ou il me faudrait me rendre pour faire mes études. Ils m'avaient expliqsué qu'ils m'apprendraient à me servir de mon pouvoir, qui consistait d'apres eux a me changer en panthère, meme si je n'avais fait cela en leur présence qu'une seule et unique fois. Aller là bas m'indifférait et m'émoustillait: Sâa n'avait jamais vu d'école, et tout e qui touchait à l'homme l'intriguait: nous voyions les engins de destruction avancer sur notre forêt et l'espace se bétonner, nous voyions notre monde disparaitre. N'allait rester que celui de l'homme. Sâa y aurait une place, car j'en avais une. Nous ferons de ce monde notre terrain de chasse. il y a assez de viande pour notre double estomac. Arrivés à KC, la rencontre avec l'esprit fut un instant qui changea nos rapports: l'arbre, en fouillant dans nos têtes, détruisit la symbiose qui nous unissait. Sâa coula de moi. Moi? Dissocié, restait il un moi ? Sâa s'étira et bailla, observant tout. Puis m'observant. Elle ondula jusqu'a moi, et le désir embrasa mes sens. Je désirais gouter ma chair, je voulais mourir. Nous le voulions terriblement. Elle me déchira la gorge et nous fumes deux. J'étais mort deux fois, et cela nous mis fasse à une question. Que se passerait-il, si l'un ou l'autre de nous deux prenait le pas ? Elle est cruauté pure. Dans le domaine, je ne suis pas mal non plus. Mais ou est le "je"? Le "je" se perds, dans un "nous" qui est aussi vieux que moi. Sans elle, je ne suis rien. Sans moi, elle est, mais déchirée par l'envie de me posséder. Un lien nous unis, indestructible, indescriptible. Elle m'est indispensable, et pour cela, je la hais. Ce n'est pas sa laideur que je hais. C'est la mienne. Cette laideur d'assisté. Cette laideur que personne ne saurait voir. Notre deuxième mort nous a changé: Nous sommes plus forts. Je pense, la symbiose est bien présente, et le désir d'être ensemble inébramlable, mais nous avons découvert que ce n'est pas un absolu. Nous voulons comprendre, découvrir, nous affranchir l'un de l'autre. Je veux l'autonomie, et Sâa imagine tout ce que nous pourrions faire si nous l'obtenions. Nous zvons découverts que séparés, nous sommes tout de même un seul. Nous apprendrons. Cleryl Carter à le pouvoir de nous faire "mourir" a volonté. Nous l'évitons consciencieusement en dehors des cours, car chaque séparation est une souffrance, mais nous allons avec la ferme intention et le désir de réussir chaque fois que nous passons sa salle de cours. Nous sommes heureux d'aller en cours. Nous sommes heureux d'en sortir, cette vie nous plait. Nous plaisait. Notre équilibre restauré n'a pas tardé a voler en éclat de nouveau : cet endroit nous est semble-t-il néfaste. Au début de ma deuxième année, nous avons croisé son chemin. Nos envies ont divergé. L'appel de la forêt c'est fait sentir. L'appel du sang. Ainsi, nous serons de nouveau un, la fissure qu'elle a engendré s'estompera. Disparaitra...
Camille Chevalier McQueen. Elle qui ressent la dissonnance, elle chez qui le charme ne semble pas suffire. Elle qui me déchire. Une terrible envie de faire couler son sang... de caresser sa peau. Je suis déchiré. Elle doit mourir. Elle doit être mienne. Elle ne "nous" détruira pas. Trois obstacles, trois fausses notes: Cleryl Carter, qui de par son pouvoir nous sépare, mais qui saurais nous aider. L'arbre, qui de sa conscience nous fouille. Il ne nous est pas vraiment utile, il peut être dangereux. Je le ferais brûler. Je n'ai jamais tué personne encore, mais cette idée ne me rebute pas. Les rangs de l'Ordre de l'Ombre se reformerons, la prophétie l'annonce. Elisabeth reviendra. Je l'attends. Nous l'attendons. Son retour est proche. Mon âme damnée me le murmure à l'oreille. Je serais là. Nous serons là et nous nous repetrons de massacre.
J'ai appris avec le temps à ne plus donner ce genre de détail... Mais si vous tenez tellement à me donner un petit nom, je me contenterais de "Dieu", ou si vous y tenez vraiment, "Maître".
TON ÂGE :
18
TES ACTIVITÉS FAVORITES :
Pourrir la vie des pauvres petits rpeurs que vous êtes, entre autre <3
COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM :
Allallah, je ne sais pas trop... Je faisais des recherches sur l'insémination artificielle entre ornithorinques, voyez... Et j'ai cliqué sdur une image.... PAF ! Un site Rp végétarien, ou on zappe les animaux pour faire se reproduire entre eux des fruits et des cailloux o.o
...
Il faut de tout pour faire un monde, soyez indulgents.
COMMENT TROUVES-TU LE FORUM :
Eh bien, il a changé depuis la (re)création de mon Cleryl. Ca s'affine, ça se précise, même si c'est encore bien vide et un peu brouillon, même s'il manque encore des choses, les rectifications se font petit à petit et je suis assez fière de ce petit bout de forum.
BESOIN D'UN PARRAIN / UNE MARRAINE :
Toujours! On peut gratter des cadeaux et des bonbons comme ça! *o* ... En fait, non. J'veux pas qu'on m'assiste, j'ai pas d'incontinence textuelle, du moins pas encore.
MULTI-COMPTES :
Yes, Pr C. Carter & Edrian Luka de Cyclamen.
PRÉSENCE HEBDOMADAIRE (.../7) :
Chaque soir, ou plus s'il faut. Si je pensais au départ attendre qu'il soit lancé et être simple joueur Lambda, en tant qu'Admin, j'espère maintenant le voir "prendre son envol".
CODE DU RÈGLEMENT :
{ Code validé par Lily Rose. }
Flemme o/
Codes par Lily Rose Shakespeare. Fiche de présentation par Asrandrel Sariel. Toute reproduction totale ou partielle hors forum est interdite.
Invité Invité
Sujet: Re: Asrandrel Sariel Ven 23 Déc - 15:55
Hey ! Re-bienvenue, enfin voilà quoi.
Ta fiche est presque nickel, bon tu sais ce que je pense des personnages extrêmes, peut-être qu'il est un peu trop puissant, mais vu qu'il ne fait pas tout le temps corps avec son daemon, là il apparaît beaucoup plus faible donc c'est cool. Mmh, l'histoire de la forêt amazonienne, ça colle, en sachant qu'il a des racines européennes (sinon, allons expliquer sa tête de brittish), et le seul truc qui m'embête, c'est la description du daemon. Il faudrait que, physiquement, tu nous dises à quoi ça ressemble... En fait c'est une panthère, quoi ?
Sinon, dès que tu as fait tout ça, je pense que je pourrais te valider... parce que tout le reste est très bien ! J'aime beaucoup le reste de l'histoire, ça se tient plutôt bien même que - contrairement à ce que tu fais des fois. Pour ce qui est de son nombril... et bien je crois qu'il y a un problème, par contre : pour quelqu'un dont le nombril semble être le centre du monde, on va être dans la merde s'il est pas au bon endroit... xD Nan je rigole, c'est juste que tu m'as fait rire avec ton histoire de nombril. Laisse tomber. Oh, et sache que tu peux commencer notre rp avant d'être validé, je suis trop impatiente !
PS : Ah, oui... si tu veux utiliser BonPatron, aussi, tu sais, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre...
Souvenirs souvenirs:
Était-il possible de le haïr autant ? J'en suis certaine. Je savais que, dans ma crainte d'être atteinte, je lui en voulais plus que de nécessaire. Je le fuyais, mais au fond, m'avait-il jamais offensée ? Depuis que je le connaissais, il avait toujours été aussi... pareillement malsain, sans en être abusif. Souhaitait-il montrer une supériorité, qu'il avait sans conteste ? Il se permettait simplement de l'assumer... Et pourtant, oui pourtant, il y a avait dans son regard cette férocité qui me poussait à reculer, à le haïr, et à partir quand il venait. Aurais-je un jour la paisible sensation de ne plus avoir à fuir ? Lentement, je retirai ma main de la sienne, avec dans le ventre ce fourmillement étrange... Il était grand temps que je quitte la présence d'Asrandrel, avant qu'il ne me rende folle avec ses yeux pervers et son visage misérablement magnifique.
Il se redressa, et j'eus le loisir d'apprécier la manière féline qu'il avait de se mouvoir, tout en aisance, tout en grâce. La panthère noire aussi se déplaçait ainsi, et elle était un prédateur. Il était un prédateur. Et sur sa silhouette souple comme celle des grands chats, je voyais l'ombre d'un tueur, l'ombre qui marquait si bien les assassins jusqu'à la fin de leur vie... Nul ne doutait à quel point celle d'Asrandrel était lointaine. Je fermai les yeux une légère seconde pour remettre de l'ordre dans mes idées, et tentai de penser à autre chose qu'à lui. Mais non. Quand je le voyais, j'étais fichue, mes pensées tournaient toutes en orbite autour de lui, comme une Terre le ferait autour de son Soleil. Et malgré ce fait, j'avais toujours du mal à digérer que cet homme-là... non, cette créature-là, soit mon Soleil. N'avais-je pas été la plus sage ? J'aurais pu mériter quelque chose de plus... sain, non ? Apparemment, mon Seigneur là-haut n'avait pas jugé me récompenser pour ma bonne conduite terrestre. Ou alors Il était aussi perdu que moi au beau milieu des monstres peuplant Sa création. Ce qui, en soi, me semblait plus probable, bien que beaucoup plus affreux... Si Dieu était perdu, qui tirait les rennes du chariot ?
Edrian Luka Cyclamen Hé toi ! File réserver ton rang, et vite !
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Sujet: Re: Asrandrel Sariel Ven 23 Déc - 17:42
Sans Sâa il est même très faible. Il n'a aucun caractère, sinon il ne tolererais pas de partager son corps, et ne saurait pas s'imposer... Edrian avec un pouvoir comme ça ça aurait tout déchiré u_u. Il est très puissant c'est vrai mais je me voyais mal faire de Zaza une créature faible et innocente... Donc... J'en ai fait un bon gros méchant.
Au sujet du Daemon, j'ai expliqué au mieux, dis moi si c'est bon. J'ai laissé les passages de la Malerune (Trilogie que je recommande fortement a tout ceux qui aiment l'heroic fantasy) pour ceux qui veulent s'instruire un peu plus.
Pour les histoires qui se tiennent pas, j'vois pas de quoi tu parles
Et enfin... On a une correctrice orthographique, il faut bien qu'elle ait du travaille! ... Je vais essayer de m'y mettre T_T.
En relisant l'extrait que tu viens de mettre, je me rends compte que la vision qu'a ton personnage de zaza à pas mal influencé ce nouveau modèle. Je cours rp avec mon nouveau moineau ! o/
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Sujet: Re: Asrandrel Sariel Ven 23 Déc - 20:24
Tout est parfait, ta description du garou d'ombre est nickel, j'aime beaucoup et on comprend bien mieux.
Tu sais ce qu'elle dit la correctrice ? Que tu vas utiliser BonPatron et sur le champ xD
Vouiiiiiii rp !
En tous cas c'est bon, ne touche plus rien, je te valide ! :)
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Sujet: Re: Asrandrel Sariel Ven 23 Déc - 20:37
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Sujet: Re: Asrandrel Sariel
Asrandrel Sariel
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